jungle péruvienne |
Écrit par sophie et jeremy |
Mardi, 08 Mai 2018 |
Après de longues hésitations, nous avons décidé de nous rendre à l'extrême Sud-Est du Pérou afin d'observer la faune et la flore de la jungle amazonienne. Pour cela, il faudra faire un petit détour de 500km, heureusement une nouvelle route goudronnée baptisée « interoceanica », reliant comme son nom l'indique les deux océans du Brésil au Pérou, permet de se rendre dans cette zone auparavant coupée du monde. Mais d'abord, il faut franchir une chaîne de montagnes et passer de nouveau des cols à plus de 4500m (en se gelant les fesses au passage). En chemin, nous traversons une immense mine à ciel ouvert et partiellement inondée par les pluies, où la circulation est parfaitement anarchique et la route souvent coupée par des tas de terre qu'il faut évacuer à coups de pelle. Au bout de la route se trouve La Rinconada, une des villes les plus hautes du monde à plus de 5000m, située juste sous un glacier. Sur le papier ça vend du rêve, donc on y va ! Quelle bonne idée... La route figure dans le top 5 des plus pourries du continent, est ensevelie sous des montagnes de déchets à peine concevables attirant tous les charognards du coin, et la ville elle-même peut prétendre au titre de ville la plus moche du monde! Nous redescendons rapidement par une belle route encaissée malheureusement sous la brume, puis arrivons enfin sur l'autoroute internationale, la fameuse Interoceanica. Surprise, en fait c'est plutôt une petite route sinuant au milieu de la jungle, envahie de tuk-tuks et de ralentisseurs ! Arrivés à Puerto Maldonado, nous faisons la rencontre de José Luis qui nous servira de guide pendant 48h, pendant que la voiture se repose dans un lodge avec piscine et mygales. On prend d'abord une pirogue à moteur pour descende le fleuve « Madre de Dios », puis continuons à pieds sur un chemin boueux s'enfonçant dans la jungle. Déjà, on croise quantité de papillons et de singes sautant d'arbre en arbre. Nous embarquons ensuite sur un « canu », une barque équipée de grosses rames en bois impossible à manier, afin de nous rendre sur le lac Sandoval qui est zone protégée. C'est au bord de ce lac que nous logeons, dans un hôtel rustique aux hamacs accueillants dans lesquels nous ferons plusieurs siestes bienvenues par cette chaleur accablante. Lors de nos excursions en barque ou à pieds, nous apercevons une multitude d'oiseaux de toutes les couleurs, encore beaucoup de singes facétieux ou paresseux, des petites tortues, des mini chauves-souris, d'énormes poissons, des caïmans de toutes les tailles et les fameuses loutres géantes endémiques du bassin amazonien. Ces dernières sont en fait de super-prédateurs, elles mangent même du caïman, on s'en rend d'ailleurs vite compte en voyant leurs impressionnantes dents. José Luis nous apprend plein de choses intéressantes sur les animaux de la jungle et les arbres bizarres qui y poussent (il y en a même un capable de se déplacer pour mieux capter les rayons du soleil!), malheureusement nous connaissant il y a peu de chances qu'on s'en souvienne plus de quelques jours... Par contre, pas de jaguar ni d'anaconda, en même temps il paraît qu'il n'y en a pas tellement dans ce coin là. La visite nous a quand même beaucoup plu, même si des dégâts sont a déplorer sur la peau de Sophie qui compte maintenant quelques dizaines de piqûres de bêtes non identifiées par membre, ça va gratter dans les jours qui viennent ! |
Commentaires
Concept original, il fallait y penser!!!
Encore une escale exotique de plus dans votre escarcelle. On se croirait dans un docu de la télé avec tous ces animaux.
Courage pour les piqûres de moustiques Sophie, je compatis...
Pour le reste, ben, comme probablement bcp de vos followers, je vous envie!!!!
bisous et bonne fin de voyage
Claire
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