armenie |
Écrit par sophie et jeremy |
Jeudi, 01 Octobre 2015 |
Nous entrons en Arménie par le très vallonné et vert Debed Canyon sans difficultés particulières hormis les 60€ que la douane nous extorque soi-disant pour l'importation temporaire du véhicule. Nos premières visites, les monastères en basalte Haghpat et Sanahin, donnent le ton : ici les vendeurs de souvenirs s'adressent à nous directement en français et on croise des bus de touristes à chaque halte… Il y a aussi des visiteurs arméniens, et Jeremy se fait applaudir par une foule de policiers admiratifs après une séance de varape sur monastère, à laquelle ils ont tous échoué. On fait un détour dans les hauteurs pour camper (le temps de prendre une pluie de grêlons), ce qui va nous permettre le lendemain de nous paumer sur des chemins improbables et défoncés mais offrant de beaux panoramas sur le canyon. Après un bref arrêt au monastère de Sevanavank, surplombant le lac Sevan, nous faisons un arrêt tout aussi bref à Yerevan afin d'obtenir notre visa pour le Karabakh (en moins d'une demi-heure, record battu!). La route vers le sud longe la frontière avec la Turquie et offre une vue imprenable sur le mont Ararat, symbole perdu de l'Arménie situé maintenant de l'autre côté. Quelques monastères s'ajoutent à notre collection en route, notamment Noravank, spectaculaire en haut d'une gorge escarpée, et Khor Virap situé aux pieds du mont Ararat. Lors d'une halte près du vieux Selim Caravanserail situé en haut d'un col, nous sympathisons avec un couple de Polonais installés en Géorgie, super-fans de notre 4x4. Nous partageons des conseils, un repas offert par un groupe d'Arméniens qu'aucun d'entre nous ne connaissait 5 minutes avant, et quelques verres de vodka. En repartant on se frappe une succession de routes pourries à peine carrossables en 4x4 et figurant pourtant sur la carte, il paraît maintenant clair que la voirie arménienne est la pire du Caucase ! D'ailleurs le lendemain ça ne s'arrange pas, le GPS nous envoie sur des chemins pour vaches plein de boue (ce qui nous permet de faire de belles glissades en 4x4 qui amusent Jeremy et font flipper Sophie) avant d'arriver au superbe monastère de Tatev, fortifié en nid d'aigle sur un pic rocheux. En chemin on a croisé pas mal de petites églises abandonnées et l'intéressant site de Zorats Karer, sorte de Stonehenge local. Enfin nous arrivons à Goris, entourée de montagnes, dont la vieille ville est troglodyte. Nous y retrouvons un collègue de Sophie, qui nous invite à dîner dans son hôpital franco-arménien. Tout est cuisiné maison, et l'eau-de-vie de mûre est maison aussi... |
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